
31 octobre 2016
LIFOU ET NOUMEA
Notre dernière journée en Nouvelle Calédonie, c'est avec Marie-Ange que nous avons envie de la passer. Alors, après un passage éclair au marché de Nouméa, nous la retrouvons et prenons la route en direction du parc forestier. Seul parc de la capitale, c'est un lieu très agréable pour se promener et l'on peut y voir quantité d'oiseaux. On s'y balade en discutant de tout et de rien puis, à l'heure du déjeuner, elle nous emmène dans un excellent restaurant japonais. On goûte à des plats succulents malgré notre petit appétit dû à cette indisposition qui traîne décidément un peu trop longtemps à notre goût.
Nous continuons notre journée par la découverte du Centre Culturel Tjibaou, qui n'est autre qu'un musée dédié à la culture kanak et réalisé par l'architecte Renzo Piano ! Le bâtiment est, en effet, très impressionnant et, avec son magnifique parc, il vaut à lui seul le déplacement. Les expositions sont en revanche un peu décevantes, les salles sont petites et peu fournies, l'histoire ou le mode de vie du peuple kanak ne sont pas abordés...
Marie-Ange nous ramène à l'auberge pour que nous puissions prendre le temps de faire nos sacs et nous nous retrouvons plus tard pour un dernier repas chez elle. Comme à son habitude, elle nous reçoit comme des rois, nous cuisine un super repas accompagné d'un très bon vin. Il est toujours aussi facile et intéressant de discuter ensemble... il n'y a pas à dire, sans Marie-Ange notre séjour en NC aurait été bien différent ! Cette fois l'heure des au-revoirs nous cueille pour de bon, nous la remercions mille fois pour tout ce qu'elle a fait pour nous et tous ces bons moments passés ensemble et nous promettons de nous revoir prochainement en métropole !
Nous terminons la soirée avec les backpackers de l'auberge, tentons de vendre notre matériel de camping (un échec cuisant, mais comme il reste un peu de place dans nos sacs, on se décide finalement à les emporter avec nous), somnolons quelques heures, montons avec le chauffeur de taxi le plus bavard au monde et c'est ainsi que, sans réellement nous en rendre compte, nous quittons la Nouvelle Calédonie, ses paysages sublimes et ses habitants si accueillants.
R&G

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Après l'Île des Pins, nous décollons cette fois pour Lifou, l'une des trois Îles Loyauté. En trois semaines de baroude, nous n'avons pas le temps de toutes les voir, nous avons donc choisi Lifou plutôt que Maré ou Ouvéa sans raison valable si ce n'est... qu'il fallait bien en choisir une !
Nous atterrissons vers le Nord de l'île et tendons le pouce immédiatement à destination de la baie d'Easo, dans l'Est. Pris presque immédiatement, nous sommes à nouveau déposés à l'entrée de notre camping par un local faisant un détour pour nous (ils sont décidément vraiment très gentils ces locaux!) Nous sommes vite déçus par ce camping qui se donne l'appellation « d'accueil en tribu » mais qui n'est rien de plus qu'un camping classique où nous sommes en plus accueillis un peu rudement. Nous hésitons longuement mais décidons de rester malgré tout et dressons notre camp sous deux cocotiers (sans cocos !) dans un cadre plutôt idyllique, il faut le reconnaître !
Nous délaissons notre camp et partons en balade le long de la baie. Nous marchons dans la tribu et découvrons qu'ici il y a encore des cases traditionnelles un peu partout ! Jusque là nous n'en avions que peu vu : l'Île des Pins étant plus touristique, la culture kanak traditionnelle et ses tribus sont moins présentes qu'ailleurs ; tandis que sur Grande Terre beaucoup de cases ont été détruites à cause de l'utilisation d'amiante puis remplacées par le gouvernement par des cabanons plus classiques. Il en subsite malgré tout sur le Caillou, mais elles sont souvent à l'écart des grandes routes.
Nous montons jusqu'à Notre Dame de Lourdes -une chapelle sans autre intérêt que le joli point de vue panoramique sur lequel elle a été construite- puis redescendons de l'autre côté, sur la baie de Jinek (se prononce « thinek » à l'anglaise). Certes c'est un joli endroit, mais après trois jours sur l'Île des Pins et ses joyaux, nous avons un peu de mal à nous émerveiller de ce que nous voyons ici...

Vide grenier sur la Place des Cocotiers

Marie-Ange nous fait découvrir le parc

Gaby prépare les sacs pendant que Robin lui lit "Les Enfants de la Terre"

Vide grenier sur la Place des Cocotiers


On survole la grande île de Lifou avant d'y atterrir

L'intérieur de la case

Le lendemain nous quittons le camping à destination du Nord où nous voulons voir les falaises de Jokin (se prononce « thokine »). Nous tendons le pouce sous un cagnard méridional et pour la première fois, ça ne marche pas pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas une voiture en vue. Nous marchons longtemps avec nos gros sacs à dos, il fait très chaud et nous avons peu d'eau. Lorsqu'enfin nous trouvons un arbre le long de la route, nous nous octroyons son ombre et attendons là qu'une voiture daigne pointer le bout de son capot. On se fait prendre un peu plus tard et déposer au sommet des falaises. Nous jetons un œil et sommes à nouveau un peu déçus par ce que nous voyons. C'est plutôt joli, mais bon...
Nous faisons demi-tour et repartons vers le Sud et cette fois le stop fonctionne bien, en deux voitures nous sommes à Wé, la capitale de l'île où nous faisons une pause déjeuner, puis en quatre de plus nous sommes dans la baie de Luengoni, au Sud. Notre but était de réussir à se faire inviter chez des locaux pour ne pas réitérer l'expérience décevante de « l'accueil en tribu » qui n'en n'est pas un. Nous ne sommes pas assez clairs ou pas assez téméraires, toujours est-il que nous ne trouvons pas à nous faire héberger et optons pour un nouveau camping donnant sur une plage idyllique. Nous montons notre campement puis, lors du repas, débattons ardemment avec notre sympatique voisin toulonnais qui n'a pas sa langue dans sa poche !
Ce soir là, nous buvons l'eau disponible sur place en toute confiance et le regrettons amèrement dès le lendemain. Nous passons la journée cloués dans nos hamacs à maudire nos grands dieux car ce n'est ni le meilleur lieu ni le meilleur moment pour se payer une bonne tourista...

On s'est légèrement rapprochés de la maison par rapport à la NZ


Malheureusement, on y passe la journée, malades...

On s'est légèrement rapprochés de la maison par rapport à la NZ
Le lendemain nous ne sommes toujours pas très en forme, mais nous devons remballer le campement car nous avons un avion à prendre pour rentrer sur Grande Terre. Nos voisins de camping nous avancent en voiture jusqu'à Wé où nous faisons un bref tour de marché, puis une Kanak nous emmène directement à l'aéroport. Le vol est un peu douloureux pour nos estomacs fragiles et lorsque nous arrivons à Nouméa nous nous faisons déposer en stop à l'auberge de jeunesse, où nous nous écroulons pour le reste de l'après-midi. Nous réussissons difficilement à nous extirper de notre couche pour aller rejoindre Tim et Paula, nos copains néo-zélandais en vacances en NC pour une semaine. Nous les retrouvons dans un bar pour les fêtes d'halloween mais nous ne sommes vraiment pas en forme, la bière passe mal et après moins de deux heures sur place nous décidons de rentrer, espérant être en meilleure forme pour profiter du lendemain.
Ce soir là, si Robin est plutôt pimpant et poursuit la soirée à l'auberge avec les backpackers présents, Gaby, elle, est dans le mal sur sa paillasse.
Pour cette nouvelle journée, nous reprenons un peu du poil de la bête, mangeons un peu et retrouvons nos copains pour une excursion à l'Île aux Canards : un îlot proche de Nouméa où l'on peut faire un joli parcours de PMT (palmes-masque-tuba). Nous sommes heureux de nous retrouver, discutons autour d'un verre, pataugeons au milieu des coraux et poissons et profitons d'être sur cette plage paradisiaque ensemble.
Nous regagnons la terre et les suivons jusqu'à leur bar préféré, dénommé « La Fiesta » et qui n'est autre qu'un bar basque !!! Nous y passons la soirée à boire de la sangria en refaisant une énième fois le monde. Nous passons ensuite dans l'arrière salle pour assister à un chouette concert aux influences folk-swing- manouche qui nous décrasse les oreilles, nous fait chanter et danser. Merci les Café Crème !
Avant de nous séparer, Tim et Paula nous annoncent qu'ils ont décidé de quitter la NZ en juin prochain pour venir vivre quelques années en Europe... On est super heureux de l'apprendre ! On se promet de se retrouver au Relais ou bien là où ils décideront de s'installer. On en profite d'ailleurs pour leur faire un petit coup de pub (parce que s'ils pouvaient s'installer en France ça serait encore mieux) alors si vous entendez parler d'une boîte à la recherche d'un biologiste des fonds marins expert en mollusques ou d'une développeuse de boissons et/ou arômes, ils sont preneurs !!!

Les retrouvailles avec nos great friends, Tim & Paula

L'îlot voisin est le paradis des kyte surfer et véliplanchistes en tous genres

Tim & Paula

Les retrouvailles avec nos great friends, Tim & Paula