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    15 avril 2016    

DE MARLBOROUGH SOUNDS A GOLDEN BAY    

A Tata Beach, nous louons des kayaks de mer pour l'après-midi, comme promis à Robin il y a bien longtemps, pour son anniversaire. La journée est magnifique, le soleil rayonne avec vigueur, la mer a l'impassibilité d'un lac et nous nous lançons sur ses flots avec avidité. La saison touristique étant terminée, nous sommes seuls au monde pour profiter de cette côte magnifique, nous sommes libres d'aller où bon nous semble, la mer est à nous ! Après la découverte du snorkeling il y a quelques semaines, nous sommes plus que ravis de nous essayer à cette nouvelle activité nautique qui nous permet de nous rapprocher encore un peu plus de la mer, de ses points de vues incomparables, de sa faune et de sa flore. Nous apprenons à l'aimer et à nous sentir en confiance en son sein. Quelle joie !Pendant quatre heures nous pagayons au cœur des falaises de calcaire, survolant de peu les roches affleurant la surface de l'eau. Celle-ci est tantôt d'un bleu profond, tantôt d'un vert émeraude, et même parfois d'une translucidité à faire pâlir un verre Duralex ! Nous accostons à notre guise sur des plages au sable blond-doré auxquelles on ne peut accéder depuis la terre. Nous observons longuement les colonies de cormorans et les bancs d'oyster, apercevons une otarie en pleine pêche, surprenons du coin de l’œil une raie s'éloignant du sillage de notre kayak ! Lorsque le soleil attaque sa lente descente vers l'horizon, nous devons nous rendre à l'évidence : il nous faut revenir les pieds sur terre, au sens propre comme au figuré. Nous rendons les kayaks le sourire aux lèvres, encore tout embrumés de ce bel après-midi partagé en amoureux avec la nature.

 

Nous terminons la découverte de la région par une courte marche jusqu'aux Pupu Springs. Très réputée pour la translucidité incomparable de ses eaux, nous sommes en effet épatés par la clarté avec laquelle nous pouvons voir chaque détail du lit de la profonde source : chaque morceau de roche, algue et alevins nous apparaissent aussi distinctement que si la masse d'eau n'était qu'illusion.

 

Nous passons une dernière nuit dans cette baie magnifique avant d'entamer notre descente de la côte ouest... A suivre !

R&G

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Aparté : ce que nous avons découvert dans cette région est d'une telle majesté que je me retrouve coincée par le maigre choix de vocabulaire dont je dispose pour en parler... Je suis donc parfois dans l'obligation de me cantonner à de pâles descriptions et d'intolérables répétitions... Désolée !

 

Dès que nous apercevons les prémices de « Te Waipounamu » (l'île du Sud), nous sommes subjugués par sa beauté. Le ferry manœuvre fièrement au cœur des « sounds », ces bras de terre déchiquetés qui parsèment le Nord-Est de l'île, formant un dédale naturel éblouissant. Nous approchons de la côte en début de soirée et le soleil couchant lèche le bleu azur marin et embrase de toute part les lambeaux de terre verdoyants qui nous entourent. C'est tout simplement superbe.

Lorsque nous sortons du ferry et lançons Alphonse à la recherche du premier freecamp accessible, il nous faut endurer une route particulièrement sinueuse. Nous n'arrivons sur place qu'au cœur de la nuit -car oui, ça y est, l'été n'est plus et les jours raccourcissent : à 19h, la nuit noire s'est déjà parée de tous ses astres - et c'est à la lueur de la lune que nous nous garons. Cette première soirée sur l'île du Sud restera aussi gravée comme celle de notre toute première expérience de tremblement de terre ! Rien de bien incroyable en soi, mais nous sommes tout émus de sentir Alphonse se trémousser sous nos fesses.

Le lendemain, une courte randonnée nous permet d'admirer depuis la terre les beautés du sound sur lequel nous nous trouvons. Une panne de gaz (qui fait tourner frigo et gazinière) nous oblige à quitter les sounds et rejoindre la ville pour nous remplir. Nous en profitons pour goûter un plat local : les moules vertes d'Havelock. C'est une spécialité culinaire (enfin !) alors nous sommes contents de nous y essayer... mais ces énormes coquillages caoutchouteux ne nous régalent pas vraiment.

 

Nous faisons ensuite halte à Nelson dans l'idée de chercher du travail pour la saison froide, mais c'est peine perdue ! Pour cette petite ville côtière, la fin de l'été est synonyme de chute de fréquentation et on nous explique gentiment qu'en dehors des stations de sports d'hiver nous avons peu de chances de trouver du travail à cette période de l'année. Cela ne fait que confirmer ce que nous avions déjà programmé : nous comptons descendre la côte Ouest de l'île pour arriver aux stations (Queenstown en particulier) avant le début de la saison hivernale. S'y arrêter quelques mois pour y trouver un travail sympathique, rencontrer Kiwis et voyageurs, et se cocooner dans Alphonse pour s'abriter du froid et de la pluie.

Notre route vers l'Ouest nous emmène maintenant droit vers le parc naturel Abel Tasman, l'un des plus réputés du pays, qui nous a été chaleureusement recommandé. Nous arrivons à l'entrée du parc en milieu de journée et, après avoir réservé nos places pour le périple du lendemain, nous finissons l'après midi sur une plage qui offre une belle vue sur un rocher brisé, trônant à la surface de l'eau. Le monolithe confère son attrait touristique au lieu et beaucoup passent à côté de l'autre trésor de cette plage : son sable à la couleur parfaitement dorée qui se pare aléatoirement d'un voile de poussière noire, de moules brisées par le lent travail de la houle. Le contraste de couleur comme de texture est remarquable.

 

Le lendemain, au petit matin, nous partons à la découverte du parc naturel. Nous embarquons d'abord sur un bateau taxi qui, pendant près d'une heure, nous fait longer la magnifique côte naturelle. Grâce au bateau, nous avons même l'occasion de nous approcher d'une colonie d’otaries qui a élu domicile sur une île solitaire. On les observe avidement se dorer la pilule au soleil !

Le bateau nous lâche ensuite sur une plage paradisiaque au sable blond et à l'eau turquoise, nichée au creux de falaises calcaire surplombée de forêts verdoyantes... tout y est ! De cette plage, nous avons sept heures de marche devant nous pour rallier notre point de départ, où Alphonse nous attend. Sept heures qui passent à une vitesse folle. Nous arpentons un sentier au cours duquel des paysages sublimes se succèdent : feuillus, ruisseaux, plages à l'eau translucide, vues panoramiques à couper le souffle, rochers, oiseaux, champignons... On en prend plein les mirettes.

Bien que la randonnée ne soit pas très difficile, les vingt-cinq kilomètres finissent par nous tirer sérieusement dans les jambes, et nous accueillons avec délice le réconfort du repas chaud que nous nous offrons à l'arrivée.

Depuis notre arrivée au Sud, nous avalons des kilomètres de routes, toutes plus belles les unes que les autres. Celle qui nous mène à Golden Bay (de l'autre côté du parc national) ne fait pas exception à la règle. A dire vrai, il est difficile de trouver de nouveaux superlatifs pour qualifier les paysages qui s'offrent à nous... mais en gros c'est super beau ! Nous roulons bille en tête jusqu'à la pointe située à l'extrême Nord de l'île en longeant Golden Bay. Une fois notre curiosité rassasiée -des collines sauvages, falaises à pic et étendues marines plein la tête- nous revenons sur nos pas.

C'est envoyé !

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